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segunda-feira, 25 de julho de 2011

Rondel de l'adieu.

"Partir c’est mourir un peu,
C’est mourir à ce que l’on aime :
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.
C’est toujours le deuil d’un voeu,
Le dernier vers d’un poème ;
Partir, c’est mourir à ce que l’on aime.
Et l’on part et c’est un jeu
Et jusqu’à l’adieu suprème
C’est son âme que l’on sème,
Que l’on sème en chaque adieu :
Partir, c’est mourir un peu."


Edmond Haraucourt

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